Date/heure
Date(s) - 22/05/2019
17h00 - 19h00
Emplacement
Chez une Communnantaise
Catégories
(A)Ménager la ville en commun ou faire la ville en commun, comment faire ?
Aujourd’hui, la plupart des projets d’urbanisme, d’aménagement ou de rénovation de quartier sont supposés rendre la ville et ses quartiers plus “attractifs”. Quelle est cette attractivité dont on ne cesse de nous parler ? À qui s’adresse-t-elle et à qui profite-t-elle ? De l’autre côté, on entend souvent parler de privatisation de la ville et des espaces publics : comment cette privatisation s’organise-t-elle ? Qui sont les acteurs à l’oeuvre ? Quels sont nos leviers d’action ? Où pouvons-nous faire pression ? Quel est notre pouvoir sur ces phénomènes ?
Et surtout, que pourrait être une fabrique de la ville sous le prisme des communs ? Quelles sont les alternatives ? Comment prendre soin ensemble de la ville et de ses habitant.e.s ? Comment faire en sorte que les habitantes et habitants aient un véritable pouvoir sur la façon dont la ville se fait ? Comment sortir du diktat de la compétitivité des villes, dont on nous dit qu’il n’y a pas d’autre alternative ? Comment créer un autre modèle à l’échelle d’une ville ?
Nous avons appelé Frédéric Barbe, géographe à l’université de Nantes et membre de À LA CRIÉE – ” laboratoire d’invention sociale” et maison d’édition – à venir témoigner dans le cadre de cette enquête. Il pourra notamment nous parler de sa vision des grands projets urbains de la métropole et ce qu’ils disent de la façon dont se fait la ville aujourd’hui, à Nantes. “à la criée” a notamment édité, en mai 2018, La Beaujoire, enquête sur un coup d’état urbain, dont Frédéric Barbe est l’auteur, et, récemment, Carrière Miséry, destruction de la ville sauvage, écrit par le Collectif PUMA/Nantes.
Frédéric Barbe écrit également sur les communs, les communs urbains. Nous pourrons lui demander en quoi les communs constituent une alternative crédible pour la fabrique de la ville.
PS : n’hésitez pas à venir avec un goûter 😉
Bonjour,
Oùse trouve l’adresse de cette communnantaise ?
2 rue Guillard 🙂
Nous connaissions les longues échasses de ce majestueux oiseau, le Flamant Rose ou bleu, nous assistons à une “majestueuse” envolée financière pour le futur réacteur de Flamanville !
Encore et toujours, une rallonge est demandée pour la mise en service de ce réacteur nucléaire de “nouvelle génération” comme ils disent ! Jusqu’où ira la rallonge ? Jusqu’’où ira le gouffre financier ?
Triste patronyme pour cet échassier que d’être associé à une dérive financière marécageuse ! Ne faudrait-il pas tuer l’EPR pour sauver la flamboyance du Flamant ! Le sauver de ce vil stratagème !
Sur un autre rivage, celui d’un fleuve, sur un bord de Loire nichent des Hérons qui donnent à la nature une “majestueuse” composition de par ses envolées !
Une ville en mal de “com” se jette dans les bras d’un arbre pour faire vivre son image écologique, Nantes avec ses “fabriques” et ses “machines” se lance une nouvelle fois dans une superproduction en la réalisation d’un “arbre aux Hérons” !
Le Héron, lui même oiseau aux longues échasses, se voit associé à une dérive financière, son terrain de vie est les étangs saunâtes qui longent la Loire, le terrain de jeux de ce Héron métallique sera sur “l’arbre aux Hérons” implanté dans “le jardin extraordinaire” sur le bas Chantenay. Il sera notre “Panda” Nantais, notre animal fétiche d’une friche transformée en cirque, en parc animalier ! Il faut constater que le design de ces oiseaux dans le projet, ressemble étrangement plus à des animaux préhistoriques qu’à des Hérons familiers de nos rives ligériennes.
Les nids artificiels, dans leur mouvement tournant, nous donne le tournis de la démesure financière pour nourrir le projet. Celui-ci a déjà, pour ses études préalables, mangé près de 3 millions d’Euros et demande plus de 1,5 million supplémentaire. La mangeoire est pleine et on a pas évalué tant la réalisation que la gestion d’une telle arborescence !
La morphologie de ces oiseaux, Flamant, Héron, aux longues échasses les destinait-elle à ces rallonges financières ?
Il est temps d’en finir et de relâcher ces Hérons dans la nature !
Oui notre “arbre aux Hérons” est notre “Flamanville” , Ne m’appelez plus “Nantes, la Venise de l’ouest” car vous nous avez déjà coupé les bras de la Loire, ne m’appelez surtout pas “Héronville” et coupez les branches de cet arbre !
Triste destinée pour cet oiseau que de finir en cage de fer et nourri aux pop-corns.
Un tel investissement, est-il acceptable quand se pose l’aménagement de quartiers pour la vie quotidienne, il doit y avoir une gestion raisonnée des deniers des habitants pour que ceux-ci y trouvent leur compte ! Nous ne pouvons supporter plus longtemps les caprices médiatiques de cette municipalité !
L’analyse historique, orthographique comme phonétique s’est déjà placée pour la création de l’Éléphant, (réf au PS) il ne faudrait y voir dans le choix du Héron une envolée lyrique pour notre ancien maire, Monsieur J-M Ayrault !