Nantes en commun porte la volonté de créer un revenu de solidarité pour les jeunes de 18 à 25 ans, qu’ils soient en recherche d’emploi, étudiants ou simplement pour explorer. 

Les dispositifs actuelles laissent immanquablement des failles dans lesquelles tombent celles et ceux qui ne rentre pas dans les cases. Le RSA est un filet de sécurité pour tous ces cas. Aucun dispositif d’aide ne justifie l’abandon de ce filet de sécurité vital pour certain.

La crise sanitaire a montré la nécessité d’un tel dispositif en laissant exsangue tout une partie de la jeunesse. Le taux d’emploi a reculé quatre fois plus dans cette catégorie d’âge que dans l’ensemble de la population. Un jeune sur six a arrêté ses études pendant la crise. Pour des raisons financières, un tiers des jeunes ont renoncé au moins une fois à des soins, 56% ont déclaré avoir eu des difficultés à ce nourrir.

565€ par mois est un minimum de survie. Que celles et ceux qui prétendent que cela conduit à l’oisiveté tente de vivre avec une telle somme. Placer quelqu’un dans une situation de survie n’est pas et ne sera jamais une bonne façon de lui permettre de construire son avenir.

Cette mesure a existé. Par une initiative municipale puis départementale, pendant 30 ans la Loire-Atlantique a offert aux moins de 25 ans ce filet de sécurité. Elle fut abandonné en 2013, sous le mandat de Philippe Grosvalet et de François Hollande. Lyon a lancé cette année une expérimentation de revenu minimum pour les jeunes. Si l’État ne veut pas s’engager, nous avons la possible de pallier ses manquements à l’échelle locale

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