Les 12, 13 et 14 novembre 2021, des organisations des quatre coins de France et même au-delà sont venues partager ce qu’elles font à l’échelle d’un immeuble, d’un quartier, d’une commune ou de tout un territoire. Ce fut trois jours d’échanges intenses et d’émulation collective. 

Les 27, 28 et 29 janvier 2023, nous organisons une nouvelle édition autour de la démocratie radicale. Vous êtes toutes et tous les bienvenus  ces trois journées de tables-rondes, d’ateliers, de discussions, de moments festifs au cours desquelles nous dessinerons un autre monde !

De Nuit Debout aux Gilets Jaunes, en passant par les comités de lutte contre les violences policières, les mobilisations contre des projets anti-écologiques et imposés, ou encore les mouvements municipalistes et les contestations de la concentration médiatique… : le questionnement sur notre démocratie devient de plus en plus prégnant. 

L’affirmation que “nous ne sommes pas en démocratie” se répand, s’installe, et vient ébranler les bases de notre société. 

Que nous soyons dans un régime représentatif respectant un certain nombre de droits fondamentaux (bien que ce soit de moins en moins le cas), cela reste une certitude. En revanche, dans son sens radical, nous ne sommes pas en démocratie.

Nous entendons par démocratie radicale, la capacité à pouvoir comprendre et faire évoluer la société, la capacité à s’auto-déterminer collectivement. Dans un système capitaliste qui nous dépossède des savoirs et des savoir-faire et de notre capacité à agir sur notre milieu de vie, la démocratie radicale est empêchée, elle est à construire, toujours à venir, et peut constituer une voie de sortie du marasme et des multiples crises que nous traversons. 

Nous invitons toutes celles et ceux qui s’organisent pour sortir de l’impuissance, et reprendre le pouvoir sur leur destin collectif, que ce soit au sein des institutions, sur leurs lieux de vie, sur les réponses à leurs besoins fondamentaux, sur leur mode de vie collectif,… Nous sommes de plus en plus nombreuses et nombreux à agir dans ce sens, nous constituons une nouvelle force que nous appelons, à Nantes en commun, le pouvoir habitant

Au quotidien, des habitantes et habitants tracent d’autres voies, notamment celles d’une démocratie radicale. Parlons-en, débattons-en, partageons nos pratiques et nos réflexions et renforçons-nous mutuellement.  

Inscription non obligatoire mais appréciée 😉

LE PROGRAMME

Voici les briques du programme en cours de construction.

VENDREDI 27 JANVIER

SOIRÉE INAUGRALE

Comment les résistances actuelles dessinent-elles une démocratie radicale ?

19h30 : introduction des Rencontres nationale du pouvoir habitant et de la thématique de la démocratie radicale

20h : table-ronde inaugurale « Comment les résistances actuelles dessinent-elles une démocratie radicale ? » avec Réjane Sénac, un membre des Soulèvements de la terre et de la ZAD de NDDL, Kévin Vacher et Margot Medkour.

Lutte contre un aéroport à Notre-Dame-des-Landes, mouvements féministes, luttes contre les violences politiques, mouvements habitants pour un logement digne,… Toutes ces résistances viennent percuter le système actuel et les évidences sur la démocratie, l’universel… Elles construisent également les voies vers d’autres mondes et vers une réappropriation populaire du pouvoir. Quels sont les contours de ces autres mondes, d’une démocratie radicale ? Cette discussion tentera de dégager des premières réponses et axes de réflexion pour le reste des Rencontres.

Salons Mauduit, 10 rue Arsène Leloup, Nantes.

En savoir + sur les intervenant·es

Réjane Sénac : directrice de recherche CNRS au Centre de recherches politiques de Sciences Po, le CEVIPOF, elle est directrice du département de science politique. Autrice du livre Radicales et fluides. Les mobilisations contemporaines.

Membre des soulèvements de la terre qui lutte notamment contre les Bassines dans les Deux-Sèvres et de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes.

Kévin Vacher : militant pour  un logement digne à Marseille et de Nos vies, Nos voix, mouvement citoyen marseillais.

Margot Medkour : membre de Nantes en commun.

SAMEDI 28 JANVIER

JOURNÉE D’ÉCHANGES –
LES TABLES-RONDES :

Démocratie radicale : tour d’horizon
du Moyen-Âge à aujourd’hui

  • Jean-Clément Martin, historien, spécialiste de la Révolution française
  • Catherine Samary, économiste, spécialiste de l’ex-Yougoslavie
  • Yohan Dubigeon, politiste et sociologue, spécialiste de la démocratie des conseils 
  • Isabelle d’Artagnan, historienne, spécialiste du Moyen-Âge

La démocratie radicale est une perspective politique qui réapparaît régulièrement dans l’histoire. Ce concept, dont les contours sont toujours à redéfinir, s’est incarné dans plusieurs exemples historiques dans des proportions différentes. Lors de cette table ronde, nous reviendrons sur plusieurs de ces exemples afin de puiser, dans l’histoire et la géographie, l’inspiration nécessaire à même de nous aider à repenser nos modes d’agir et de penser la politique.

En savoir + sur les intervenant·es

Jean-Clément Martin est professeur émérite de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, historien spécialiste de la Révolution française, de la contre-révolution et des guerres de vendée. Il a publié en 2022 : Penser les échecs de la Révolution française.

Catherine Samary est économiste, membre du conseil scientifique d’Attac, spécialiste de l’ex-Yougloslavie et des transformations européennes avant et depuis 1989. Elle a publié en 2017 : D’un communisme décolonial à la démocratie des communs.

Yohan Dubigeon est maître de conférences en sciences de l’éducation à l’Université Jean Monnet à Lyon. Politiste et sociologue, ses travaux ont pour dénominateur commun les modèles politiques et éducatifs de l’émancipation. Il a notamment travaillé sur une socio-histoire des expériences de démocratie radicale à travers son ouvrage publié en 2017 : La démocratie des conseils : aux origines modernes de l’autogouvernement.

Isabelle d’Artagnan est agrégée et docteure d’histoire médiévale de Sorbonne Université. Elle est spécialiste de la justice, du pouvoir seigneurial et des rituels de résolution des conflits.

Ateliers

Retrouvez les intervenant·es en ateliers tout au long de la journée. 

La Grande Jacquerie de 1358 avec Isabelle d’Artagnan – 13h30-15h

Forte d’un imaginaire encore vif dans la société, comme en atteste sa mention aussi bien par François Ruffin que les gilets jaunes, cette révolte populaire interroge le rôle du peuple au Moyen-Âge face aux aristocraties.

L’ex-Yougoslavie de Tito avec Catherine Samary – 13h30-15h

En 1948, le Kominform exclut le parti communiste yougoslave. Les visées indépendantistes de Tito provoquent l’ire de Staline. Sans le soutien de l’URSS, la Yougoslavie “titiste” est contrainte à repenser son organisation, introduisant l’autogestion dans son mode de fonctionnement.

Sans-culottes, Vendéens, gilets jaunes : un même peuple ? avec Jean-Clément Martin – 15h15-16h45

Des sans-culottes parisiens, aux gilets jaunes, en passant par les insurgés vendéens, l’imaginaire populaire a conservé l’image d’une unicité dans la révolte. Pour autant, peut-on parler d’un même “peuple” ?

Les conseils de Soviet avec Yohan Dubigeon – 17h-18h15

Conseils d’ouvrier·es, de paysan·nes et de soldats nés de la révolution de 1905, les soviets ont connu leur apogée durant la révolution d’Octobre 1917. Longtemps source d’inspiration des gauches européennes, telle la révolution spartakiste allemande, revisiter leur histoire constitue une puissante source d’inspiration pour repenser nos modes d’organisation et de lutte actuels.

Les communs pour radicaliser la démocratie ? 

Des gens s’organisent aux quatre coins du pays pour contester la légitimité de l’Etat et en produire une nouvelle : syndicats habitants, communs, ZAD, occupations de terres ou de ronds-points, centres sociaux, … À travers les institutions alternatives que nous créons, nous produisons une autre légitimité, et même un autre droit allié à de nouvelles pratiques sociales.

Comment ces alternatives ont une influence sur le régime actuel ? Comment radicalisent-elles la démocratie ? Quelle démocratie radicale dessinent-elles ?
Cette discussion sera l’occasion de poser la question de la signification politique de différents communs, de différentes expériences, de leur portée politique et du rapport de force qu’elles entretiennent avec l’Etat.

Avec :

  • p.m., l’auteur de Bolo’bolo et Voisinage et communs
  • Le syndicat de la Montagne Limousine, syndicat habitant de transformation
  • Pierre Sauvêtre, sociologue travaillant sur les communs et le communalisme
  • Kamel Guémari et Fathi Bouara de l’Après M, ancien fast-food marseillais transformé en plateforme d’entraide 
  • Margot Medkour, membre et porte-parole de Nantes en commun

En savoir + sur les intervenant·es
p.m., alias Hans Widmer, est l’auteur de plusieurs livres dont Bolo’bolo et Voisinages et communs, proposant un modèle d’écologie politique à la fois utopique et réalisable. Hans vit en Suisse, à Zurich et travaille actuellement sur un projet global localisé, montrant comment on peut vivre avec des ressources limitées.
Syndicat de la Montagne Limousine, est un syndicat habitant sur le territoire du Limousin, le plateau des Millevaches qui agit pour : relocaliser l’usage des ressources, permettre l’accès à la terre et au logement, se défendre juridiquement face aux violences du système, mettre en place un droit d’asile locale et stopper la destruction du vivant. Le syndicat empêche ainsi des expulsions de personnes exilées, met en place des outils de veille de destruction de forêt, propose des alternatives à la voiture individuelle ou organise des temps autour des souffrances psychiques.  
 
Pierre Sauvêtre est un enseignant-chercheur en sociologie à Paris-Nanterre, spécialisé dans la recherche autour des communs, du municipalisme et du communalisme. Il est l’un des co-auteurs de l’ouvrage L’alternative du commun et notamment des articles suivants “La confédération nationale. Les communs et la démocratisation de l’État”, “Du municipalisme au communalisme”.
Kamel Guémari et Fathi Bouara de l’Après M, ancien Mc Donald à Marseille, au cœur des quartiers populaires. Suite à de multiples mobilisations syndicales contre une entreprise qui voulait optimiser ses profits au maximum, la direction finit par vouloir fermer le fast-food en 2019. Pendant la crise sanitaire, les salarié.es mettent le restaurant au service des habitant.es en créant une plateforme d’aide alimentaire. Depuis décembre, l’Après M est également un fast food social dont les bénéfices financeront les activités d’entraide du lieu.
Margot Medkour, co-fondatrice de Nantes en commun, et d’Énergie de Nantes, mouvement de réappropriation de l’énergie qui veut faire de cette ressource un commun. 

Radicalité démocratique dans les communes : La Montagne (44) et Fréquence Commune – 10h30-12h

Fabien Gracia, maire de La Montagne et Elisabeth Dau de Fréquence Commune (coopérative des communes participatives) présenteront des dispositifs de démocratie de participation citoyenne avancée mis en place par des majorités municipales dans le cadre institutionnel actuel et les mettront en débat ! 
 

La Low-Tech : une voie vers la démocratie radicale ? – 10h30-12h

Avec Quentin Mateus, animateur du Low-Tech Lab de Concarneau et figure de proue de ce mouvement de réappropriation de la technologie, en opposition à la high-tech. Cette communauté emploie le terme low-tech pour qualifier “qualifier des objets, des systèmes, des techniques, (…) qui intègrent la technologie selon trois grands principes : utile, accessible, durable”. 
Ainsi que la Fabrique des Bifurcations Energétiques, un dispositif d’action publique collective porté sur l’accueil et l’appui d’approches démocratiques, territorialisées et non-solutionnistes d’enjeux énergétiques et écologiques.
Et Energie de Nantes, mouvement de réappropriation de l’énergie qui vise à créer des communs énergétiques pour faire du système énergétique un commun géré par ses usagers, in fine.

Mouvements des communs et municipalisme en Italie : dialogue – 15h15-16h45

Maria-Francesca de Tulio est membre de l’Asilo, centre artistique et culturel de Naples qui fait partie d’un mouvement plus large des communs dans la ville. Francesco Brancaccio est politiste et co-auteur du livre Le commun comme mode de production dans lequel il parle des centres sociaux en Italie. Mettons en dialogue le municipalisme à l’italienne, qui s’appuie sur les centres sociaux italiens et le mouvement des communs de Naples, avec Pierre Sauvêtre, chercheur français sur les communs et le municipalisme et d’autres municipialistes français. 
 

La démocratie radicale est-elle incompatible avec les leaders ? – 17h-18h15

Construire des syndicats habitants : une voie pour un municipalisme à la française ? – 17h-18h15

Avec Amine Kessaci de l’association Conscience à Marseille, Energie de Nantes avec la mobilisation faite au Breil pour des logements dignes. 

 

Pour une démocratie radicale féministe ! 

Avec :

  • Silvia Federici (à distance) : Universitaire, enseignante et militante dans la tradition du féminisme radical et matérialiste, autrice du livre Caliban et la sorcière et plus récemment Réenchanter le monde. Féminisme et politique des communs
  • Mathilde Viot : Autrice du livre, “l’homme politique moi j’en fais du compost” qui aborde le pouvoir masculin à l’oeuvre à l’assemblée nationale et pense la redéfinition féministe et écologiste de cette institution. Ancienne collaboratrice parlementaire des député·es Noël Mamère, François Ruffin et Danièle Obono
  • Maria Francesca De Tullio : Docteure en droit constitutionnel, membre active du centre social autogéré Napolitain de L’Asilo (Italie) et co-fondatrice du réseau féministe et municipaliste européen
  • Maria : internationaliste du Rojava Information Center, elle y a vécu 3 ans et a co-écrit le livre « Nous vous écrivons depuis la révolution ».
  • Morgane Petiteau : Membre de Nantes en Commun

 

Qu’est-ce qu’apporte le regard du féminisme dans la critique de la société actuelle et dans la conception d’une démocratie radicale ? Quelles pratiques nous permettraient de tendre vers une démocratie féministe ? En quoi l’histoire du mouvement des femmes et les communs qu’elles ont fait vivre peuvent nous inspirer ? En opposition à la forme du pouvoir actuel, comment construire un pouvoir autonome féministe, ou un pouvoir habitant féministe qui donne à toutes et tous à un pouvoir d’agir sur nos vies ? En particulier pour les femmes – sur lesquelles s’exercent un pouvoir capitaliste renforcé par le patriarcat.

En savoir + sur les intervenantes

Silvia Federici (à distance) : Universitaire, enseignante et militante dans la tradition du féminisme radical et matérialiste, autrice du livre Caliban et la sorcière et plus récemment Réenchanter le monde. Féminisme et politique des communs 

Mathilde Viot : Autrice du livre, “L’homme politique moi j’en fais du compost” qui aborde le pouvoir masculin à l’oeuvre à l’assemblée nationale et pense la redéfinition féministe et écologiste de cette institution. Ancienne collaboratrice parlementaire des député·es Noël Mamère, François Ruffin et Danièle Obono. Elle a fondé l’Obversatoire des violences sexistes et sexuelles en politique

“Maria” : internationaliste du Rojava Information Center, Camille a vécu 3 ans au Rojava

Maria Francesca De Tullio : Docteure en droit constitutionnel, membre active de l’Asilo à Naples (Italie), centre culturel et artistique géré comme commun et co-fondatrice du réseau féministe et municipaliste européen

Ateliers

Retrouvez les intervenant·es en ateliers tout au long de la journée. 

Comment lutter contre les violences sexuelles et sexistes (VSS) dans nos organisations militantes ? – 10h30-12h

Avec des intervenant·es de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, de l’UCL (Union communiste libertaire), de l’Asilo de Naples, de Nantes en Commun et du NPA (Nouveau parti anticapitaliste) nous échangerons sur la gestion des violences sexistes et sexuelles au sein de nos organisations politiques. Quelles procédures sont mises en place ? Quel cadre d’interventions et quelles limites ? Comité d’écoute et/ou de justice ? Quel accompagnement des auteur·ices de violences ? Peut-on parler de justice transformatrice ?…
Cette solidarité entre nos organisations peut nous aider à combattre le patriarcat !

La révolution féministe du Rojava avec Maria – 15h15-16h45

Diffusion d’un très court documentaire réalisé à partir du livre Nous vous écrivons depuis la révolution, puis échanges avec Maria qui a vécu 3 ans au Rojava. 

L’Arbre à danser – L’humanité au bal du monde

SAMEDI 28 JANVIER 21H

L’Arbre à Danser est un bal spectaculaire orchestré par quatre musiciens voyageurs et deux passeuses de danse. Son répertoire étonne, exalte, défie le plus aguerri des danseurs autant qu’il désinhibe le plus débutant.

Les danses sont issues de rencontres avec les habitants lors de projets de territoire. Ce bal spectaculaire valorise de façon joyeuse une diversité de cultures présente dans nos villes et villages.”

Musiques du Laos, d’Angola, de Madgascar, d’Afrique du nord, danses écossaises, hip-hop, Forro du Brésil, Mazurka des Antilles, Musette, … et encore bien d’autres !

INFOS PRATIQUES

ENTRÉE à PRIX LIBRE (pour nous aider à payer tous les frais d’organisation logistique)

LIEU VENDREDI & SAMEDI

Salons Mauduit, pôle associatif Désiré Colombe,
10 rue Arsène Leloup, Nantes.

Accès PMR.

LIEU DIMANCHE

Café Le Chapeau rouge, 4 rue du chapeau rouge, Nantes.

 

RESTAURATION

Des repas à prix libre vous serons proposés sur place durant tout l’événement (du vendredi soir au dimanche après-midi).

Un bar sera également accessible toute la journée.

GARDERIE

Le samedi 28 janvier toute la journée de 10h à 20h.

Pendant que vous écoutez une conférence ou participez à un atelier, les bénévoles des rencontres peuvent prendre soin de vos enfants.
Une salle sera consacrée aux enfants : jeux de société, crayons, livres, jeux à bulles, coussins et animations autour de l’écologie !

 

POUR VENIR :

Pour venir depuis la Gare (16 min) :

Tram 1 Gare nord, direction François Mitterrand/Jamet. Arrêt Chantier Naval, puis marcher 6 min. 

ou Gare Sud C3 vers Armor arrêt Edit de Nantes puis 5 min de marche.

POUR S’INSCRIRE

Inscription non obligatoire mais appréciée pour des raisons logistiques :

UN LIEU HISTORIQUE

Ces rencontres se dérouleront aux Salons Mauduit, un lieu dans lequel s’est organisé un grand nombre d’événements populaires à Nantes. Les salons Mauduit sont tout près d’un autre bâtiment emblématique : l’ancienne Bourse du travail de Nantes, un lieu d’auto-organisation ouvrière, de solidarité avec des mutuelles et d’émancipation où s’y tenait des événements d’éducation populaire.