Nous sommes de plus en plus nombreuses et nombreux à faire appel à des aides et des structures sociales. Mais bien souvent, on est infantilisé, comme nous l’avons toutes et tous été pendant cette crise sanitaire. 

Parce que le conseil départemental joue un rôle clé dans les politiques sociales, nous pouvons y construire les services sociaux que nous méritons : qui favorisent la confiance dans les habitant·e·s plutôt que le contrôle, l’entraide collective plutôt que l’individualisation, l’appui des initiatives plutôt que la culpabilisation. C’est possible à condition d’en donner les moyens et le pouvoir aux travailleuses et travailleurs sociaux.

QUELQUES CHIFFRES

  • 6,6 % de la population vit dans des déserts médicaux en Loire-Atlantique.
  • Plus de 10 % des personnes vivent sous le seuil de pauvreté en Loire-Atlantique.
  • En décembre 2020, 24 000 personnes bénéficient du RSA. Depuis janvier, ce chiffre est en constante augmentation. 
  • Les régions les plus pauvres du département se situent autour de Châteaubriant, au sud de Redon, dans certains quartiers nantais, à Saint-Nazaire et ses alentours

NOS PROPOSITIONS

1. Organiser un vrai débat départemental pour réinventer et étendre notre modèle social.

2. Changer l’approche du travail social pour passer d’une logique institutionnelle paternaliste à des démarches de renforcement du pouvoir d’agir.

3. Permettre aux organismes d’intervention sociale d’expérimenter des méthodes nouvelles en leur donnant de plus grandes marges de manœuvre. Proposer des contrats adaptés à des structures plus petites et sortir de la logique de mise en concurrence des associations.

4. Créer un réseau de centres de santé pluridisciplinaires ayant une démarche communautaire (réappropriation collective de la santé, adaptation aux besoins des habitant·e·s,…) pour accéder à des soins de proximité sans avance de frais.

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