La crise sanitaire a révélé les limites d’un système économique mondialisé dans lequel nous consommons des produits fabriqués à l’autre bout de la planète, qui coûtent moins chers que ceux fabriqués à côté de chez nous.
Relocalisons les activités au niveau du département, l’échelon où se rencontrent la ville et la campagne. Plutôt qu’une relance de l’économie d’hier, le conseil départemental a les moyens d’agir pour faire émerger une autre économie. Une économie répondant à nos besoins, centrée sur des choses utiles qui ne dévorent pas la planète et les humains. Pour cela, reconstruisons notre capacité locale à produire notre nourriture, notre énergie, nos vêtements, nos produits médicaux, nos matériaux écologiques de construction,… : le maximum de réponses à nos besoins fondamentaux.
Le département peut devenir l’institution qui anime et organise cette relocalisation ainsi que l’entraide entre les territoires afin que la métropole ne joue plus solo, telle une enclave mondialisée entourée de terres délaissées.
NOS PROPOSITIONS
1.Organiser des états généraux de la relocalisation pour lancer des filières qui répondent à nos besoins fondamentaux.
2. Ouvrir des ateliers communaux pour faire renaître des activités à vocation locale d’abord dans les quartiers les plus touchés par le chômage et dans les zones rurales.
3. Préserver durablement les terres agricoles et naturelles : étendre les périmètres protégés des PEAN (surface agricoles) et des ENS (espaces naturels) à l’ensemble des espaces éligibles du département. Renaturer des sols imperméabilisés. Garantir zéro artificialisation nette.