Pour que toutes et tous nous puissions nous déplacer sans polluer ni nous ruiner, notre ambition est de faire en sorte qu’en 2030, en Loire-Atlantique, il soit plus simple de se déplacer à vélo que de prendre sa voiture sur des trajets courts. Cette ambition va de pair avec une meilleure qualité de vie, des déplacements moins chers, plus écologiques et plus équitables car la voiture est un coût tant individuel que collectif mais un coût aujourd’hui obligatoire pour de nombreuses personnes contraintes de l’utiliser chaque jour notamment pour aller travailler.
En Loire-Atlantique, 63% des déplacements effectués sont inférieurs à 5 km, soit des distances faisables en vélo à condition que les infrastructures soient en place. Or, au total, seulement 2% des déplacements se font à vélo, ce qui est extrêment faible. La politique cyclable du département est trop peu ambitieuse et la tendance est de se concentrer sur le vélo comme loisir et non comme mode de déplacement quotidien.
NOS PROPOSITIONS
1. Développer le réseau cyclable départemental en augmentant le budget consacré au vélo.
Actuellement, le département consacre 2,3 millions d’euros par an au développement des voies cyclables, soit 5 km par an. Cela ne représente que 1,8% du budget mobilités. Vu les enjeux, c’est insuffisant.
Nous voulons multiplier par cinq ce budget.
2. Notre priorité : développer le réseau cyclable pour les collégiens.
La sécurité de l’usage du vélo en ville, en semaine, est l’enjeu majeur pour augmenter le nombre de cyclistes. Nous voulons qu’un parent puisse laisser son enfant collégien aller à l’école en vélo seul, et que les parents puissent utiliser un vélo cargo sans risque. Pour permettre cela, il faut sécuriser les parcours. Ce qu’il faut faire pour cela :
- Développer l’usage du vélo dans toutes les villes du département.
- Conformément aux recommandations de Paris en Selle et aux normes des Pays-Bas, nous voulons augmenter la largeur des bandes cyclables afin d’apporter plus de sécurité et de confort aux cyclistes. La cible : 2m de largeur.
- Assurer une continuité des parcours cyclables (assurer une signalétique claire pour les vélos).
- Réduire au maximum les zones de conflits entre les piétons et les cyclistes. Une piste cyclable sur un trottoir n’est pas tolérable de notre point de vue. Si on doit prendre de la place quelque part, c’est sur les voies automobiles.
Nous souhaitons encourager la pratique du vélo chez les collégien·ne·s et pour ce faire :
- créer des parcs de vélo de location longue durée dans chaque collège,
- garantir des parcours cyclables sécurisés pour les collégien·ne·s,
- installer des associations de réparation de vélo dans les établissements.
3. Offrir un vélo à tout jeune qui fête ses 16 ans pour développer l’autonomie des adolescent·e·s.
Grâce à la politique vélo que nous voulons développer auprès des collégiens et collégiennes, les adolescent·e·s maîtriseront la pratique quotidienne du vélo, sauront réparer leur vélo, etc. Pour les encourager à poursuivre cette pratique, nous voulons offrir un vélo et le matériel de base (casque, antivol, lumières de sécurité) à chaque personne l’année de ses 16 ans.