Enquête de Quartier : Malakoff

Petit compte rendu de ce que les voisin·es se sont dit lors des premiers porte-à-portes et lors de la déambulation dans le quartier. Dans un but de réappropriation de celui ci ! Les discussions sont l’occasion de faire un diagnostic de ce qui s’y passe de bien et de moins bien et des idées créatives à mettre en place, pour retrouver de la capacité d’agir !

Doléances

A la suite de plusieurs porte-à-portes et déambulations dans le quartier, nous avons pu recueillir les principales doléances des habitants sur leur quartier :

–De nombreuses portaient sur la sécurité :

“je ne me sens pas en sécurité” “des dealers dans les cages d’escaliers”

“j’ai peur de sortir le soir” “ma voiture a brûlé…”

“On veut plus de sécurité!” “il y a trop d’insécurité!”

-D’autres sur la propreté :

“trop de déchets qui traînent”

“Manque de propreté : il faut sensibiliser à l’écologie et au ramassage des déchets”

“Insister sur la propreté intérieur et extérieur!”

-Enfin, certaines concernaient la vie de quartier :

“il faut reconstruire la maison de quartier”

“Le nombre de commerce augmente, il faut que ça continue!”

“quelques animations pour les enfants, mais un manque de sécurité et de convivialité”

“manque de rencontres entre voisins”

“manque de convivialité”

Diagnostic

Au niveau de l’espace du Péage de la Petite Amazonie, la zone est peu fréquentée, à part le midi par les salarié·e·s qui travaillent dans le quartier, et le soir par des réfugiés qui y dorment.

Dans le Pré Gauchet il n’y a aucune harmonie entre les batiments. C’est un quartier très froid, avec peu d’espace de vie collective.

Il n’y a plus de réunion de concertation avec les habitant·e·s concernant l’amménagement de leur quartier.

Certains lieux ne sont ouverts que le midi et que en semaine, adaptés aux salarié·e·s d’Euronantes mais pas pour les habitants.

Il y a un manque réel d’espaces verts : un arbre et 5m² de pelouse ne constituent pas un espace vert et ne profite à personne !

Le bruit est très important dans le quartier (gare, train, circulation automobile, avion…). La carte d’exposition aux bruits est éloquente à ce sujet.

Les habitant·e·s des dernières parcelles individuelles (vieux Malakoff par exemple)se sentent harcelé·e·s par les promotteurs.