Pendant le confinement on a (re)découvert le rôle essentiel des aides à domicile ou auxiliaires de vie. Au quotidien, elles entretiennent le lien social et évitent à de nombreuses personnes âgées de tomber dans l’isolement. Nous devons davantage reconnaître leur rôle, leur métier et faciliter leurs conditions de travail aujourd’hui très difficiles. Auxiliaire de vie est le métier le plus accidentogène de France ! Nous devons prendre soin des aides à domicile qui prennent soin de nos aînés.
Pour ce faire, nous voulons :
- mettre en place un parc de location de voitures financé conjointement par le département et les employeurs pour qu’elles n’aient pas à utiliser leur véhicule personnel
- changer les contrats et la réglementation du temps de travail avec chaque personne. Nous voulons inverser la logique : définir un temps minimal passé avec chaque personne aidée, plutôt qu’un temps maximal, car les auxiliaires de vie ne sont pas seulement pour pallier la dépendance, mais elles ont un rôle d’inclusion et de lien social.
- instaurer la gratuité du parking pour les auxiliaires de vie, et des macarons pour qu’elles puissent se garer sans avoir d’amende
- prévoir des cercles de parole pour partager des pratiques, des difficultés,… comme pour d’autres métiers du soin
- désigner une personne médiatrice à l’échelle du département pour régler les conflits éventuels
- élaborer des diagnostics des conditions de travail : c’est le métier le plus accidentogène en France parce qu’elles interviennent dans des foyers qui ne sont pas toujours adaptés à l’aide à domicile et à la dépendance.