La crise sanitaire a révélé les limites d’un système économique mondialisé dans lequel nous consommons des produits fabriqués à l’autre bout de la planète, qui coûtent moins chers que ceux fabriqués à côté de chez nous.  

Relocalisons les activités au niveau du département, l’échelon où se rencontrent la ville et la campagne. Plutôt qu’une relance de l’économie d’hier, le conseil départemental a les moyens d’agir pour faire émerger une autre économie. Une économie répondant à nos besoins, centrée sur des choses utiles qui ne dévorent pas la planète et les humains. Pour cela, reconstruisons notre capacité locale à produire notre nourriture, notre énergie, nos vêtements, nos produits médicaux, nos matériaux écologiques de construction,… : le maximum de réponses à nos besoins fondamentaux. 

 

Le département peut devenir l’institution qui anime et organise cette relocalisation ainsi que l’entraide entre les territoires afin que la métropole ne joue plus solo, telle une enclave mondialisée entourée de terres délaissées.

Le département pourrait commencer à prendre ce rôle à travers l’organisation des états généraux de la relocalisation. De ces états généraux en sortiront un plan de relocalisation pour les prochaines années. 

Ces états généraux se baseront dans des lieux qui accueilleront les projets de réappropriation et de relocalisation : les ateliers communaux qui seront répartis sur tout le territoire. Ce seront aussi des lieux de convivialité et de vie pour recréer du lien et des solidarités.

 

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