Les communs du monde

qui nous inspirent

retrouver une capacité d’agir en misant sur les communs.

À Barcelone, Saillans, Notre-Dame-des-Landes… les communs essaiment en Europe et dans le monde, ouvrant l’horizon des possibles.

Voici quelques exemples de communs qui nous inspirent.

bâtir du commun

Les villes rebelles espagnoles

En Espagne, 50 villes dont Madrid, Barcelone, Saragosse ou Valence ne sont plus gouvernées par des partis politiques traditionnels. Chaque histoire est particulière, celle de Barcelone est la plus connue.

 

Barcelona en Comù est une dynamique politique pour une ville solidaire, égalitaire entre les femmes et les hommes, et contre l’attractivité touristique et la privatisation. La privatisation du parc Güell rapporte plus à la multinationale qui gère les entrées qu’aux Barcelonais·es : illustration d’une gestion décriée dans la ville d’Espagne la plus riche, avec un taux de pauvreté le plus fort. 

 

L’exemple de Barcelone en commun nous inspire car, quartier par quartier, des habitant·e·s de Barcelone qui ont milité et empêché des centaines d’expulsions ont décidé de participer aux élections pour faire en sorte que les décisions de la mairie soutiennent les habitant·e·s et non les investisseurs. Les participants à ce mouvement populaire ont proposé de mettre en pratique un nouveau modèle de gouvernement local sous contrôle des citoyens, de façon transparente et participative.

Plus d’informations

 

La ZAD de Notre-Dame-Des-Landes

L’exemple de la Zad nous inspire pour la volonté affichée d’instituer un commun, un usage commun des terres.

La lutte contre le projet d’aéroport a créée une zone d’expérience et de réflexion intensive sur une organisation alternative des terres, en particulier pour favoriser une agriculture respectueuse de l’environnement et de la biodiversité. Les habitant·e·s proposent de construire une pratique commune de leur territoire, que l’on reconnaissent l’intérêt de tout ce qui y crée du lien, que chacun·e y trouve une place, tout simplement.

 

Saillans

Dans ce village de 1200 habitants de la Drôme, le maire octroie un permis de construire à un supermarché “pour l’emploi” en périphérie. Un groupe d’habitant·e·s recueille 600 signatures dans une pétition contre le supermarché. Réalisant le pouvoir d’agir que les habitant.e.s peuvent avoir sur la vie de la commune, une liste se construit aux municipales de 2014, pour “rendre le pouvoir aux habitant·e·s”. Depuis, tout le fonctionnement de la démocratie locale a été revu, tout le village peut participer, les élus servent les projets des habitant.e.s.


Cet exemple nous intéresse en tant qu’expérimentation d’une démocratie directe à une échelle comparable à un micro quartier de Nantes. Les techniques d’intelligence collective utilisées pour la construction du programme et la constitution de la liste sont également inspirantes.

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